Lettre ouverte à l'ONU

La pression monte sur l'Organisation des Nations unies alors que 52 groupes de consommateurs du monde entier ont écrit une lettre ouverte au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, M. Volker Türk. Ils appellent l’ONU à protéger le droit universel à la santé et à soutenir la réduction des méfaits pour réduire le tabagisme.

« La Coalition des défenseurs de la réduction des méfaits du tabac en Asie-Pacifique (CAPHRA) soutient pleinement cet appel et exhorte l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à reconnaître la réduction des méfaits liés au tabagisme comme une stratégie légitime et fondée sur des données probantes », a déclaré Nancy Loucas, porte-parole du secteur public, expert en politiques de santé et défenseur passionné de la réduction des méfaits du tabac et coordonnateur exécutif de CAPHRA.

Le droit à la santé est inscrit dans de nombreux traités et documents des Nations Unies, ainsi que dans la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac (FCTC) elle-même, et reconnaît explicitement le concept de réduction des risques.

Mme Loucas poursuit : « L'élément central du droit à la santé est de permettre aux adultes qui fument d'accéder à des alternatives plus sûres au tabagisme, car personne ne peut atteindre le niveau de santé le plus élevé possible s'il n'a pas la capacité de contrôler sa propre santé et son corps, sans interférence. »

« Pourtant, nous avons l'OMS, à l'opposé, qui interdit ou restreint les alternatives plus sûres au tabagisme, ce qui est totalement incompatible avec le droit à la santé et va à l'encontre des propres principes de réduction des risques de l'ONU ».

« Cela s'ajoute à la Déclaration du Pacifique occidental, signée la semaine dernière, avec plus de 80 signatures appelant à la transparence des réunions de la CCLAT ».