France Vapotage demande de choisir entre la lutte contre le tabac et celle du vapotage

Depuis de longues années, la France mène une lutte sans merci contre le tabac. Pourtant la prévalence tabagique, qui est l’une des plus importantes de l’Union européenne, ne cesse d’augmenter et ce malgré les mesures et interdictions prises ces dernières années : 31.9 % en 2022 contre 30.4 % en 2019.

France Vapotage qui défend et représente les professionnels du vapotage s’est largement exprimée sur le sujet dans un communiqué dont voici les principaux enseignements à retenir.

Moralité...

Si l’on veut réellement compter moins de fumeurs il faut utiliser les armes en notre possession à savoir la vape qui a déjà montré son efficacité.

La cigarette électronique reste la méthode la plus avérée et la plus utilisée par ceux qui désirent arrêter de fumer selon Santé Publique France, la revue d’études scientifiques Cochrane mais aussi une étude française parue en décembre dernier.

Le Royaume-Uni, qui a largement œuvré pour la promotion de la cigarette électronique, a fait chuter la prévalence tabagique à 13,3% en 2022.

Le Gouvernement britannique poursuit sur sa lancée en souhaitant distribuer 1 million de kits de démarrage de vapotage aux fumeurs. Un programme considéré comme le premier du genre au monde...

La France, elle, à l’inverse, a semble-t-il arrêté de lutter contre le tabac pour s’en prendre cette fois au vapotage qui serait à l’origine de nouveaux maux! Des millions de fumeurs ont déjà stoppé leur addiction grâce à la vape, on ne peut pas dire le contraire pourtant…

La cigarette est responsable de 75 000 décès par an avec tous les produits qu’elle renferme.

La vapoteuse est dépourvue de tabac, et d’après des études scientifiques dont Public Health England s’appuie, la fumée de la cigarette contient 95 % de substances nocives en plus que la vapeur !

Le paradoxe de la nicotine est bon à souligner également.

Un ex fumeur en a souvent recours alors pourquoi vanter celle contenue dans les produits pharmaceutiques comme un allier, et décrier celle des cigarettes électroniques pourtant identique ?

Il serait peut être judicieux de trouver une place au vapotage dans le but d’arrêter le tabac.

C’est en effet un dispositif de sevrage qui outre son prix plus faible que les cigarettes propose un large choix de goûts dans les e-liquides.

Respecter la loi et ne pas vendre le matériel aux mineurs serait aussi salutaire comme de contrôler tous les produits commercialisés qui doivent répondre à des normes strictes.

En clair, il faudrait instaurer des préceptes afin que cette filière perdure.

Les 3 millions de vapoteurs, les entreprises et commerces du secteur doivent pouvoir réagir.

Depuis 5 ans, France Vapotage présentent des propositions, qui jusqu’à ce jour n’ont jamais été retenues.

Le futur Programme National de Lutte contre le Tabac devrait enfin évoquer ces questions de façon rationnelle en faisant le distinguo entre le fléau du tabagisme et ses solutions parmi lesquelles se trouve le vapotage.