Nous vous reprenons dans l'intégralité le communiqué de France Vapotage...
Au cœur du mois sans tabac 2023, la 7ème édition du Baromètre Harris Interactive concernant « le regard porté par les Français sur les enjeux liés au vapotage » – réalisé pour le compte de la Fédération France Vapotage – consacre la pratique de la
cigarette électronique comme le plus grand espoir des fumeurs adultes pour arrêter le tabac.
Ce rôle majeur du vapotage suppose un accompagnement durable du secteur dans sa structuration en tant qu’acteur économique responsable. Il exige aussi de préserver les atouts essentiels de la vape en matière de prix, d’accessibilité et de diversité des arômes.
Oui, le vapotage est une opportunité historique pour gagner la lutte contre le tabagisme !
Avec 31.9% de fumeurs, la France a retrouvé son taux de prévalence tabagique de 2017, et s’inscrit durablement comme l’un des plus mauvais élèves de l’Union européenne malgré le déploiement des politiques de santé publique successives.
Le vapotage est aujourd’hui l’outil le plus utilisé et considéré comme le plus efficace pour arrêter le tabac. Il fait office de solide recours pour accompagner sans attendre les fumeurs adultes dans leur
abandon du tabac.
Ainsi, 1 Français sur 2 estime aujourd’hui que la cigarette électronique peut être un moyen efficace d’arrêter le tabac.
Mieux : 60 % des fumeurs adultes (et même 81 % des vapofumeurs !) envisageraient de sortir du tabagisme dans les prochains mois grâce au vapotage !
Fort de ce constat, 63 % des Français souhaitent que le Gouvernement encourage clairement et visiblement les fumeurs à passer au vapotage.
Combattre le vapotage, c’est encourager le tabagisme
- Plus d’1 vapoteur sur 2 pourrait reprendre le tabac si l’un des atouts du vapotage était remis en cause par les pouvoirs publics.
- Ils seraient 68 % (+ 4 points depuis le Baromètre 2021) à retourner vers le tabac en cas d’augmentation des prix de vente des produits du vapotage liés à une politique de surfiscalisation.
- Ils seraient 64 % (+ 5 points depuis le Baromètre 2022) si la diversité des canaux de distribution (
vape shops, buralistes, e-commerce) n’était pas préservée.
- Ils seraient 60 % si de nouvelles restrictions d’usage dans l’espace public étaient mises en œuvre à l’image de celles associées au tabac.
- 59 % et 54% des anciens fumeurs pourraient retomber dans le tabac si les produits du vapotage étaient accessibles uniquement sur prescription médicale ou en pharmacie, idem pour l’interdiction de tous les arômes à l’exception de l’arôme tabac.
- Enfin, 1 vapoteur sur 2 reconsommerait du tabac si les pouvoirs publics imposaient un packaging neutre à tous les produits du vapotage.
Non, le vapotage n’est pas, aux yeux des Français, l’ennemi public numéro 1 !
Malgré un contexte médiatique à charge, associé pour l’essentiel à la question du phénomène «
Puff » ou à une perception erronée de la consommation de nicotine (addictive mais non cancérigène), la pratique du vapotage est considérée par les Français comme un comportement bien moins risqué que les pratiques addictives associées aux drogues illégales (cannabis, cocaïne, MDMA) mais aussi à l’alcool.
De fait, la dangerosité estimée des produits du vapotage s’approche de celle de la consommation excessive de sucre, de jeux vidéo ou de paris en ligne.
En revanche, la circulation des rumeurs et fausses informations nuit à l’image du vapotage et freine son adoption par des fumeurs qui y trouveraient pourtant une solution pour sortir du tabac.
Ainsi, 36 % des personnes interrogées continuent de mettre au même niveau la dangerosité du tabac et celle du vapotage alors que l’on compte 95 % de substances nocives en moins dans la vapeur de la cigarette électronique que dans la fumée du tabac.
Autre exemple, 1 Français sur 3 pense à tort que la vente des cigarettes électroniques aux mineurs est autorisée : en réalité, elle est bien interdite mais l’application de la loi n’est pas strictement contrôlée par les pouvoirs publics.
Enfin, 68 % des Français pensent que le vapotage peut constituer une porte d’entrée vers le tabagisme : Cet effet passerelle n’a pourtant jamais été démontré, alors qu’au contraire des millions de personnes sont passées du tabagisme au vapotage.
Pour les pouvoirs publics, l’heure est à un choix crucial
- Soit le vapotage rejoint la longue liste des produits reconnus comme nocifs pour la santé, à équivalence du tabac. Dans ce cas, en traitant la vape comme un problème de santé publique, la France ne réussira pas à faire baisser rapidement une prévalence tabagique parmi les plus fortes de l’Union européenne.
- Soit le vapotage est considérée comme une opportunité historique, et la France pourra rejoindre des pays comme le Royaume-Uni qui ont réduit rapidement de moitié leur prévalence tabagique. Dans cette configuration et uniquement dans cette configuration, nous pourrons enfin collectivement franchir une étape clé dans la sortie du tabac.
L’enquête Harris Interactive a été menée auprès d’un échantillon de 3 204 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus, du 6 au 12 octobre 2023.
Les évolutions sont signalées relativement à : pour les données juin 2018 / mai 2019 / mai 2022, de trois enquêtes menées en ligne par Harris interactive auprès de deux échantillons nationaux représentatifs des Français âgés de 18 ans et plus (échantillons de respectivement 1 502, 3 001 et 3 002 personnes)