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Selon Sovape, le Plan National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) néglige des données scientifiques solides sur le vapotage

Selon Sovape, le Plan National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) néglige des données scientifiques solides sur le vapotage
Dans une communiqué que nous reproduisons, Sovape réagit avec virulence aux mesures du Plan national de Lutte contre le Tabac.

Des mois de travail et des dizaines de réunions du groupe de travail sur le PNLT ont abouti à l’annonce de mesures similaires à celles des plans précédents : Extension des interdictions de fumer, hausse des taxes.

La prévention se résume à des interdictions et les dynamiques nouvelles sont ignorées. Pourtant l’engouement des fumeurs pour les produits à risques réduits s’est affirmé depuis 10 ans, en témoigne le rôle de la cigarette électronique dans la chute du tabagisme entre 2014 et 2019 en France.

Au lieu d’annonces mobilisatrices en faveur du vapotage, une pratique sans combustion, sans monoxyde de carbone ni goudrons et capable d’associer l’arrêt du tabac à un plaisir, les annonces se réduisant à l’associer aux produits du tabac par l’utilisation du paquet neutre et d’une fiscalité pénalisante et arbitrairement privé d’arômes puisse exprimer son plein potentiel d’aide au sevrage tabagique ?

Ce plan entre en contradiction avec les positions des élus français (Rapport de l’Office parlementaire d’Évaluation des choix scientifiques et technologiques) et celles des députés européens (Rapport BECA et Rapport NCDs) reconnaissant tous le rôle joué par la vape dans la sortie du tabagisme et l’impérieuse nécessité d’adopter une politique de réduction des risques.

Ces annonces du PNLT omettent des données scientifiques solides.

La seule baisse significative de tabagisme en France au cours du 21e siècle entre 2014 et 2019 a été largement nourri du recours au vapotage par les fumeurs pour arrêter de fumer. Santé Publique France a établi qu’en 2017 déjà plus de 700 000 français avaient cessé de fumer grâce au vapotage.

Ceux-ci constituaient la large majorité de la baisse du tabagisme de l’époque.

Depuis 2019 le tabagisme se maintient à près de 32 % de la population, en dépit de très fortes hausses de taxes sur les cigarettes.

Les scientifiques ont établi, avec le degré de certitude le plus élevé, que le vapotage est le moyen le plus efficace pour arrêter de fumer actuellement.

De même, les recherches ont souligné que des conditions favorables accentuent son impact sur la santé publique, tandis que des mesures de restriction ou de taxation à son encontre favorisent le maintien du tabagisme.

Ces mesures concernant le vapotage seraient justifiées par " le mythe de la passerelle " , théorie selon laquelle le vapotage mène les jeunes au tabagisme. Depuis l’essor du vapotage en 2014, le tabagisme adolescent connaît sa chute la plus rapide de l’histoire en France. Si le vapotage les amenait à fumer, il y aurait plus de tabagisme. Or, c’est l’inverse qui se produit.

Par ailleurs, l’accès des mineurs au vapotage est encadré par une interdiction de vente de ces produits dont les contrôles restent à renforcer.

Les auteurs du PNLT ont omis de considérer les arguments favorables au vapotage, d’établir une balance bénéfice risques, d’étudier les conditions d’efficacité et d’écouter les usagers.

Dans un esprit constructif, Sovape appelle les autorités de santé à renouer un dialogue et une collaboration, comme ce fut le cas en 2015, pour envisager une véritable prise en compte des produits de la vape et des données scientifiques y afférentes dans la politique de lutte contre le tabagisme.
voopoo

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