Ce 11 juillet dernier une loi a été validée à Kiev, interdisant la production et la vente de cigarettes et de cigarettes électroniques avec des arômes. Les stocks restants seront tout de même vendus sur une durée d’un an, d’après le journal « Le Monde ».
On apprend par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qu’une personne sur quatre fume en Ukraine.
Parmi ces fumeurs, 22 % utilisent des cigarettes aromatisées, surtout des femmes et des mineurs qui se tournent vers les
cigarettes électroniques, considérées en Ukraine comme « des cigarettes pour les enfants » d’après les propos de Dmytro Kupyra, directeur exécutif du centre de santé public Zhyttya.
« Seulement 3 % des adultes en fument, alors que parmi les jeunes âgés de 13 à 15 ans, le taux est de 20 % », précise-t-il.
Avec cette nouvelle loi, la commercialisation de tabac aux mineurs est passible d’une amende de 1 020 hryvnias (24 euros), multipliée par 10 en cas de récidive.
Mais le texte vise également à mettre en parallèle la législation ukrainienne en matière de santé de celle de la réglementation européenne, et par cette manière de favoriser la candidature de Kiev à l’entrée dans l’Union européenne (UE), statut que les 27 lui ont autorisé en juin 2022.
Une décision qui intervient après la prohibition des bars à narguilés, l’an passé.
La loi montre encore des exceptions. Le tabac à chauffer aromatisé pour l’
Iqos, largement apprécié des jeunes ukrainiens, le tabac à chicha ne sont pas impactés par l’interdiction.
Cependant, une loi calquée sur une décision de la Commission européenne, ayant attrait à l’interdiction des arômes dans le tabac à chauffer est en cours de préparation...