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Vapotage : Faisons nous la même erreur qu’avec la cigarette ?

Vapotage : Faisons nous la même erreur qu’avec la cigarette ?
Aujourd’hui c’est une réflexion personnelle que je livre après avoir lu un article dans « The conversation ».

Je vape depuis une dizaine d’années après quelques 25 ans de tabagisme...

Quelle fierté d’acheter cette première cigarette électronique avec son arôme menthe !

Les débuts ont été difficiles avec du matériel pas tout à fait au point mais le principal était uniquement de stopper « la tueuse ».

J’ai pourtant remplacé une addiction par une autre sans m’en rendre compte, pire, la vape est devenue une passion !

Achats compulsifs, parfois inutiles, je m’aperçois que je suis accro à mes box et pourtant…

Quand le tabac est apparu

Au début du XXème siècle la cigarette devient populaire, elle est bonne pour la santé et on en fait la publicité partout notamment auprès des jeunes !

Depuis 1960 le cancer du poumon est la première cause de décès par cancer dans le monde dont presque toutes les formes sont attribuées au tabagisme !

Quand le vapotage apparaît

La vape ne se développe que depuis une bonne dizaine d’années.

Par conséquent, si elle devait provoquer des maladies respiratoires, cardiovasculaires ou le cancer du poumon, il n'y aurait encore que très peu de cas.

Pourtant, on nous répète que vapoter est 95 % moins dangereux que fumer ce que j’aime d’ailleurs répondre à ceux qui me disent que c’est dangereux pour ma santé !

Beaucoup d’études préliminaires précisent pourtant que le vapotage n’est pas aussi inoffensif qu’il n’y paraît.

Les e-liquides pourraient contenir des substances cancérigènes pour le poumon, provoquer de l’asthme…

Que dire des milliers de substances chimiques aromatisantes aspirées par le vapoteur qui posent un réel problème aux autorités de réglementation.

Il a été prouvé que les espaces intérieurs dans lesquels étaient réunis de nombreux vapoteurs montraient des concentrations en particules en suspension dans l’air plus élevées que dans des bars remplis de fumeurs à l’époque où ils y étaient autorisés…

Intéressant aussi de savoir que tous les grands fabricants de tabac fabriquent aussi des produits de vapotage !

En fait si la cigarette devait être inventée demain, avec ce que nous savons aujourd’hui sur ses effets néfastes, aucun gouvernement n'autoriserait leur vente.

Je compte bien continuer à vaper mais je remarque cependant que nous manquons de données face à ce dispositif de sevrage (son but initial) et que les discours tenus il y a plusieurs années ont déjà changé.

Les scientifiques nous mettent en garde, nous alertent, les gouvernements de nombreux pays durcissent les lois concernant les e-liquides, les cigarettes à usage unique alors à nous, adultes responsables, de faire nos choix en évitant cependant d’entraîner nos jeunes dans ce vapotage dont nous ignorons tant de choses…

Cet avis est purement personnel.
voopoo

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P
La comparaison des concentrations de polluants a été effectuée entre la vapeur d’e-cigarette et la fumée de tabac. Les polluants incluaient COV, carbonyles, HAP, nicotine, NAST et glycols. <br /> A partir de ces résultats, des analyses ont été menées sur la base d’une dilution dans une salle de 40 m3 et les données toxicologiques standards.<br /> L'analyse des risques autres que le cancer n’a révélé « aucun risque important » de préjudice pour la santé humaine pour les échantillons de vapeur d’e-liquides (AD).<br /> En revanche, pour la fumée de tabac, les conclusions dépassent nettement les limites de risque, indiquant un état de "risque significatif" d'atteinte de la santé humaine. <br /> En ce qui concerne l'analyse du risque de cancer, aucun échantillon de vapeur d'e-liquides (AD) ne dépasse la limite de risque pour les enfants ou les adultes. L'échantillon de fumée de tabac approche les limites de risque pour l'exposition des adultes.<br /> <br /> Conclusion<br /> <br /> Pour tous les sous-produits mesurés, les cigarettes électroniques produisent une très faible exposition en comparaison des cigarettes conventionnelles. L'étude n’indique aucun risque apparent pour la santé humaine en fonction des émissions d'e-cigarette, selon les composés analysés.
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