Les scientifiques s’accordent à dire que les produits de vapotage sont des outils intéressants dans la lutte contre le tabac, mais certains sont encore sceptiques concernant la vape.
Parmi eux, le docteur Stanton Glantz a publié de nombreux articles qui démontrent les dangers potentiels du vapotage. Mais un récente étude va à l’encontre du Dr Glantz.
Le docteur Stanton Glantz s’est illustré ces dernières années par le nombre d'articles portant sur la dangerosité de la
vape.
L’un des articles parus en 2018 a d’ailleurs défrayé la chronique. En effet, le Dr Glantz, connu pour ses positions anti-vape, affirme que les vapoteurs avaient plus de risques de maladie cardiovasculaire.
L’OMS n’a d’ailleurs pas hésité à appuyer leurs craintes avec la publication de Stanton Glantz, sans oublier que de nombreuses voix s’étaient fait entendre pour dénoncer la méthode utilisée par le scientifique américain.
En 2019, le professeur Konstantinos Farsalinos avait démontré qu’il était impossible de prouver le lien entre le vapotage et la prévalence des maladies cardiovasculaires.
Une contre-étude favorable
Michael Siegel et Clayton R. Critcher, respectivement de l’université de Boston et de Berkeley, ont repris les travaux de Stanton Glantz.
Leur objectif ?
Analyser la méthodologie utilisée pour identifier les dysfonctionnements.
Or, les conclusions de Stanton Glantz reposent sur un postulat qui est faux…
Pour faire ses calculs, Glantz a pris comme hypothèse que le tabac et la
cigarette électronique contribuent de manière complètement indépendante au risque d’infarctus.
Mais les vapoteurs sont souvent d’anciens fumeurs, et il est difficile de fermer les yeux sur leur passé tabagique dans les études.
Pour finir, Siegel et Critcher sont revenus sur les nouvelles données épidémiologiques obtenues ces dernières années.
Étant donné l’augmentation du nombre de
vapoteurs au fur et à mesure, il serait donc logique d’observer une augmentation du nombre de cas...
Mais, aucune corrélation n’est observée entre vapotage et nombre d’infarctus.