L'Irlande a annoncé son intention de renforcer la réglementation sur le vapotage

Le ministre irlandais de la Santé, Stephen Donnelly, a annoncé son intention de renforcer la réglementation sur le vapotage, notamment en interdisant les puffs et une éventuelle interdiction des arômes.

La World Vapers' Alliance (WVA) exhorte les décideurs politiques à reconsidérer les conséquences considérables que cette décision aurait sur la santé publique et la réduction des risques. De telles interdictions contredisent les approches efficaces de réduction des risques observées dans d’autres pays comme la Suède.

Michael Landl, directeur de la WVA, déclare : " La prohibition ne fonctionne pas. Elle n'a jamais fonctionné et elle ne fonctionnera jamais. Une interdiction des puffs n'éliminera pas la demande mais la déplacera des marchés réglementés vers le marché noir, créant ainsi des effets négatifs, des conséquences involontaires sur la santé publique. "

L’interdiction des puffs est contre-productive pour la réduction des risques, déclare la World Vapers’ Alliance.

" Les puffs peuvent constituer un tremplin crucial pour les fumeurs qui cherchent à arrêter de fumer ", commente Landl.

" Elles offrent un point d'entrée facile et de nombreux consommateurs finissent par passer à des systèmes ouverts. Rendre le chemin du tabagisme au vapotage aussi fluide que possible est essentiel pour la santé publique. Alors que les cigarettes, connues pour être extrêmement nocives, restent facilement disponibles, interdire une alternative 95 % moins nocive défie la logique. "

Les arômes de vapotage dans les e-liquides sont largement utilisés par les vapoteurs adultes pour abandonner la cigarette, et les recherches montrent que leur utilisation peut augmenter les chances d'arrêter de fumer de 230 %.

Restreindre les saveurs ne fera que pousser de nombreux vapoteurs vers le marché noir ou recommencer à fumer.

Par exemple, l’Estonie a interdit les arômes en 2020, mais il apparaît qu’une majorité de vapoteurs ont continué à les utiliser, soit en fabriquant leurs propres e-liquides, soit en se tournant vers le marché noir.

Michael Landl, directeur de la World Vapers’ Alliance, a souligné le rôle central des arômes pour aider les fumeurs à arrêter de fumer.

" Interdire les arômes serait un désastre pour les fumeurs qui souhaitent arrêter, les vapoteurs actuels et la santé publique. Il est essentiel d’offrir une variété de saveurs aux fumeurs pour réussir leur transition. Interdire les arômes inciterait d’innombrables consommateurs irlandais à recommencer à fumer. Cela constituerait un obstacle inutile sur la voie d’une Irlande sans fumée. "

Dans le même temps, le Royaume-Uni a largement reconnu le vapotage comme un outil de sevrage tabagique grâce à son programme « Swap-to-Stop », engagé à réduire davantage les taux de tabagisme et à adopter la cigarette électronique comme outil de réduction des méfaits.

Landl ajoute : " Les pays ayant une approche ouverte de réduction des risques, comme la Suède, qui a récemment réduit les taxes sur le snus, et le Royaume-Uni ont réussi à réduire les taux de tabagisme en s'ouvrant à des alternatives moins nocives. Au lieu de cela, le ministre Donnelly ignore la science et l'expérience d'autres pays. "

" Avec ces politiques, il risque de guider l'Irlande encore plus loin sur la voie contre-productive de la prohibition, en échouant à lutter efficacement contre la forme la plus nocive de consommation de nicotine : Le tabagisme. "