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Pourquoi il y a de moins en moins de primo-vapoteurs ?

Pourquoi il y a de moins en moins de primo-vapoteurs ?
Alors qu’ils sont le cœur du marché de la vape et renouvellent les effectifs des clients qui ont réussi à se détacher de la nicotine, les primo-vapoteurs se font de plus en plus discrets depuis la crise de la Covid.

Est-ce que cette affirmation est vraie et pourquoi sont-ils de moins en moins nombreux ? Alors que l’excuse de la crise de la Covid ne suffit plus à être un élément de réponse.

Les boutiques de vape contactées et à qui cette question a été posée se révèlent assez timides quand il s’agit de répondre à cette question.

Il ne faut pas dire tout haut qu’il y a moins de primo qui viennent dans notre boutique au risque qu’un concurrent l’apprenne et que ça donne une mauvaise image à la boutique concernée.

La réponse la plus citée semble positive, sans s’exprimer plus que ça : Une réponse banale, qui ne veut pas dire grand-chose « Ça va, on est content ».

En allant sur le terrain, devant plusieurs bureaux de tabac d’une grande ville française, pour voir ce qu’il en est vraiment, le premier alpagué arrive rapidement.

Un quarantenaire, vraisemblablement fumeur, qui lorsqu’on lui demande pourquoi il n’a pas opté pour la vape, répond qu’il est vapoteur mais qu’il ne peut pas se passer de 3 cigarettes dans sa journée, celle du matin, du midi et du soir.

Malgré tout, il se félicite d’avoir bien baissé sa consommation de cigarettes même s’il n’arrive pas à arrêter à cause des différents soucis de la vie.

Le second interrogé est un homme d’une soixantaine d’années qui sort fumer une cigarette brune sur le trottoir.

Lorsqu’on lui pose la même question qu’au premier, il répond qu’il ne vape pas parce qu’il ne sait pas ce qu’il y a dedans et ce que ça fait sur le long terme.

Par contre, nous on sait très bien ce qu’il y a dans sa cigarette qu’il vient d’allumer et les différents effets que ça a sur sa santé, à court, moyen et long terme.

Il rétorque que c’est du tabac brun et que c’est moins nocif… Ce qui laisse interrogateur.

La troisième personne, une cinquantenaire qui vient de s’acheter son paquet de cigarette, explique qu’elle a essayé la vape il y a quelques années, mais que son e-liquide ne cessait de fuir et que ça avait un goût de coton brûlé.

Elle a rencontré plein de souci avec son eGo-T et son Stardust qu’il vaut mieux passer... Mais découvrant que le monde de la vape avait beaucoup évolué et que le matériel avait connu de beaux progrès, elle semble intéressée et après s’être renseignée sur une bonne boutique de vape du secteur, s’y dirige.

Ensuite, une jeune femme d’une vingtaine d’années s’avance sur le trottoir et explique que la vape, ça lui prend la tête.

Entre la batterie qu’il faut tout le temps recharger, sa résistance qui lâchait toujours au mauvais moment, tout lui montrait que « la clope, c’est plus simple ».

Enfin, parmi les réponses les plus obtenues, en voici deux : « Ce n’est pas le bon moment pour arrêter de fumer et si j’arrête, ce sera sans la vape car, comme tous les journaux le disent, ça donne le cancer comme la cigarette. » et « C’est assez difficile d’arrêter la cigarette alors pourquoi se créer une dépendance en plus avec la cigarette électronique ? »

Beaucoup de fumeurs ont déjà tenté la vape mais ont replongé dans le tabac.

Les arguments ne sont pas toujours bons et ça montre surtout que la personne n’avait pas envie d’arrêter.

Sur les quelques personnes interrogées, au moins deux fois le fumeur avait été mal conseillé.

Une femme qui fumait 25 cigarettes par jour s’est retrouvée avec un setup pour vaper à 100 W et un liquide à 3 mg/ml.

Cependant, une partie de la réponse a été trouvée... Les primo-vapoteurs se trouvent dans les bureaux de tabac et achètent leur paquet de cigarettes car ils n’ont pas encore réussi à passer à la vape.
voopoo

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