Le Premier ministre actuel, Rishi Sunak (conservateur), envisage une politique anti-tabac ambitieuse, incluant un relèvement annuel de l'âge limite pour l'achat et la consommation de tabac.
De plus, une trajectoire fiscale en cours prévoit des prix du tabac encore inconnus sur le continent (le paquet moyen étant légèrement inférieur à 18 euros).
Dans le même temps, les autorités britanniques soutiennent ouvertement la
cigarette électronique en encourageant les fumeurs par le biais de kits d'essai (programme Swatch to Stop).
Les prochaines élections générales sont prévues en janvier 2025, ce qui souligne l'importance d'examiner les positions de l'alternative politique aux conservateurs, notamment celles des travaillistes.
Wes Streeting, responsable des questions de santé au sein du "cabinet fantôme" du parti travailliste, se distingue par ses prises de position.
Il s'inspire notamment du modèle australien, où le vapotage est sévèrement réglementé, nécessitant une prescription en pharmacie et interdisant les dispositifs de "puffs".
La justification avancée par Streeting repose sur le constat en Australie selon lequel le vapotage devient une porte d'entrée vers la consommation de cigarettes.
Il met en garde contre une situation similaire au Royaume-Uni, soulignant que l'industrie du vapotage est souvent présentée comme un moyen altruiste d'
arrêter de fumer, tout en exposant une nouvelle génération à la dépendance à la nicotine.