Prise de position sur le vapotage en Nouvelle-Zélande

En 2011, le gouvernement s'est fixé un objectif pour « Sans fumée 2025 ». L'objectif vise à réduire la prévalence du tabagisme à des niveaux minimaux.

Le ministère de la Santé considère que les produits de vapotage ont le potentiel de contribuer à l'objectif « Sans fumée 2025 » et pourraient perturber les inégalités importantes qui sont présentes.

Le potentiel des produits de vapotage pour aider à améliorer la santé publique dépend de la mesure dans laquelle ils peuvent agir comme une voie de sortie du tabac pour les 331 000 fumeurs quotidiens de Nouvelle-Zélande, sans fournir une voie vers le tabagisme pour les enfants et les non-fumeurs.

Le ministère de la Santé encourage les fumeurs qui souhaitent utiliser une cigarette électronique pour arrêter de fumer à demander l'aide des services locaux d'arrêt du tabac.

Les services locaux d'arrêt du tabac offrent aux fumeurs les meilleures chances de réussir dans leur sevrage tabagique et doivent soutenir les fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer à l'aide de produits de vapotage.

L'opinion des experts est que les produits de vapotage sont beaucoup moins nocifs que le tabac à fumer, mais pas complètement inoffensifs.

Une gamme de substances toxiques ont été trouvées dans les e-liquides, y compris certains agents cancérigènes, mais, en général, à des niveaux bien inférieurs à ceux trouvés dans la fumée de cigarette ou à des niveaux peu susceptibles de causer des dommages.

Les fumeurs qui passent aux produits de vapotage sont très susceptibles de réduire les risques pour leur santé et celle de leur entourage.

Lorsqu'ils sont utilisés comme prévu, les produits de vapotage ne présentent aucun risque d'empoisonnement à la nicotine pour les utilisateurs, mais les e-liquides de vapotage doivent être dans des emballages à l'épreuve des enfants.

Les produits de vapotage libèrent des niveaux négligeables de nicotine et d'autres substances toxiques dans l'air ambiant sans aucun risque identifié pour la santé des passants.

Le ministère de la Santé continuera de surveiller l'adoption des produits de vapotage, leur impact sur la santé au niveau individuel et au niveau de la population, y compris les effets à long terme et leur efficacité pour arrêter de fumer à mesure que les produits, les preuves et les technologies se développent.

Le ministère de la Santé continuera également de remplir ses obligations au titre de l'article 5.3 de la Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac afin de protéger la politique de santé publique des intérêts commerciaux et autres de l'industrie du tabac.

Une toute autre politique que celle pratiquée par la France...