Le gouvernement belge profite du mouvement anti puff en France pour demander à la Comission européenne d'interdire ce type de cigarette électronique.
Dans le quotidien La Capitale, le SPF Santé publique (l’autorité régulatrice belge) avait inclus « une telle interdiction dans la proposition de modifications de l’arrêté royal qui réglemente les
cigarettes électroniques » selon le porte-parole du ministre de la Santé Franck Vandenbroucke.
« Mais la Commission européenne a fait observer que l’interdiction d’une catégorie de production particulière dans un État membre est uniquement possible pour des motifs qui sont liés à la situation spécifique du pays concerné. » Par conséquent, le SPF a monté un dossier regroupant des arguments pour justifier cette interdiction.
« Alors que l’usage de produits du tabac fumé diminue sans cesse en Belgique et que le tabagisme est passé sous la barre des 20 % dans la population générale, il apparaît que la
puff, utilisée par 24 % de jeunes » (dans l’échantillon d’un récent sondage) « pourrait insidieusement relancer une nouvelle vague de consommation » annonce, dans un communiqué, le Fonds des Affections respiratoires (Fares).