Actuellement, en Malaisie nous assistons à beaucoup de débats autour de l'implantation d'une "génération sans tabac".
Dans un premier temps, la pays a annoncé une mesure concernant l'interdiction totale de vente de cigarettes et de
cigarettes électroniques à tous ceux qui sont nés après 2005.
Comme présenté en fin de l'année dernière en Nouvelle-Zélande, cela permet de remonter le seuil de l’interdiction de vente d’un an, chaque année.
Le projet de loi validé par le gouvernement, le 14 juillet, se précise : Il sera interdit de posséder et de consommer du tabac ainsi que des produits du vapotage.
Par conséquent la vente ne serait pas seulement interdite mais aussi son simple usage. Le consommateur étant le seul responsable.
Le sujet est délicat, apportant des interrogations et des controverses dans ce pays, qualifié de « démocratie imparfaite », de 35 millions d’habitants où le gouvernement n'en fait qu'à sa guise.
Un projet remis fortement en cause par sa crédibilité qui laisse à désirer.
Pour une raison évidente : La contrebande de cigarettes est estimée à 60 % de la consommation en Malaisie.
« Cette mesure n’a jamais été testée dans le monde réel et manque d’étude de faisabilité » s’est exprimé dans la presse Nedal Salem, le manager de BAT. Et de suggérer l’exemple de la Grande-Bretagne où le
vapotage est officiellement reconnu comme une alternative viable à la consommation de tabac.
Alors que la Confederation of Malaysian Tobacco Manufacturers (CMTM) demande de garder la liberté individuelle de choisir les produits que l’on souhaite consommer. Et de multiplier les recours...