De 12,8 milliards de dollars à 450 millions de dollars entre 2018 et mars 2022. La valeur de participation du groupe Altria (Fabricant de Marlboro) dans Juul, qui produit des cigarettes électroniques, rétrécit fortement.
Marlboro croit de moins en moins en les chances des
cigarettes électroniques de Juul d'être approuvées par l’autorité sanitaire américaine.
La valeur de la participation de d'Altria avait déjà chuté à 1,6 milliard de dollars à la fin mars, contre 12,8 milliards de dollars en 2018 soit un engagement de seulement 3,5% par rapport à sa valeur initiale.
Dans un contexte d'examen réglementaire intense et des fortes chances d'une interdiction complète aux États-Unis.
La trésorerie s'assèche, Altria a déclaré qu'il y avait une forte chance que Juul se place en faillite.
Pour rappel, les cigarettes électroniques Juul ont été brièvement interdites aux États-Unis en juin par la Food and Drug Administration (FDA).
Toutefois, Altria garde un lien avec
Juul... En expliquant que la demande de Juul a diminué aux États-Unis suite à l'inflation de la vie courante soit une baisse de 5,7 % de ses revenus pour le deuxième trimestre (6,54 milliards de dollars).
Un marketing qui cible les jeunes
En Avril 2022, Juul paye une forte amende (22,5 millions de dollars) pour accusation d'avoir ciblé les jeunes dans le cadre de son marketing.
Les pancartes ainsi que les pubs sur les réseaux sociaux visant les adolescents seront enlevées. Et s'engage à ne pas vendre aux mineurs des e-cigarettes.
En juillet 2019, l'OMS déclare que les cigarettes électroniques étaient très nocives et qu'elles doivent être réglementées.
Un rapport de l'institution onusienne ne recommande pas l'utilisation de la cigarette électronique pour les personnes qui souhaitent en finir avec le tabagisme.
La
vape devenant de plus en plus populaire, les autorités sanitaires du monde entier craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à basculer vers le tabac.
Malgré les preuves montrant que la cigarette électronique reste moins nocive que le tabac, l'OMS reste sur sa position en déclarant que la e-cigarette présente des risques pour la santé.