Rédigé par Monsieur Vapoteur et publié depuis
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Nous vous proposons quelques extraits d'un article du quotidien Le Progrès qui se penche le buzz des " puffs ".
Interdites aux mineurs ?
Une collégienne de 16 ans n’a pourtant aucun mal à s’en procurer au moins deux fois par semaine dans des bureaux de tabac. « On n’a jamais contrôlé mon identité », assure-t-elle.
Joëlle Ferré, présidente de la fédération des buralistes du Rhône, est plus stricte. « Je demande systématiquement l’âge, lorsque j’ai un doute », affirme-t-elle au quotidien régional...
Le cadre en vigueur interdit toute publicité, sauf affichettes à l’intérieur ou communications interprofessionnelles, au même titre que n’importe quel produit de vapotage. Sous peine de lourdes amendes. En mars, le ministère de la Santé prévenait déjà que « les emballages colorés » et les « arômes fruités » rendent ce produit « particulièrement attrayant » auprès des jeunes.
Or, ces produits contiennent jusqu’à 2 % de nicotine et même parfois 2,5 fois plus. « La dose de shoot est beaucoup moins forte que le tabac mais suffisante pour rendre dépendant », alarme l’addictologue Benjamin Rolland.
Ventes sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux, « on en voit partout », décrit une élève en seconde au lycée Saint-Marc de Lyon. « Il y en a même qui en vendent », abonde son copain.
L’avantage ?
« On achète par lot de dix puis on revend plus cher, principalement à des collégiens », nous explique un revendeur sur Instagram. Comme lui, une dizaine de comptes lyonnais se font concurrence. Un lycéen de 17 ans, s’est lancé avec un associé il y a trois mois. « C’est lui qui importe les produits des États-Unis explique celui qui gagne ainsi quelques centaines d’euros par mois ».
À 10 euros les 1 600 bouffées contre 8,90 euros pour 600 au tabac, l’affaire séduit. La livraison en mains propres est même offerte dès trois achats. Un avantage non négligeable pour les mineurs. « Ils représentent environ 10 % de ma clientèle », chiffre le lycéen.
Face à une concurrence rude, une maman célibataire de 37 ans a du mal à faire son trou sur Snapchat. Elle travaille à mi-temps en boulangerie et voulait arrondir ses fins de mois, raconte-t-elle. Aujourd’hui, elle vend entre 100 et 150 euros de puffs importées de Chine.
Sa ligne rouge ? « Je ne vends jamais aux mineurs car je n’aimerais pas qu’on en vende à mon fils ». « Certains revendeurs sont beaucoup moins scrupuleux que moi » déplore-t-elle, tout en décriant « le marketing », « les goûts sucrés » ou l’aspect « chicha transportable » qui séduit les jeunes. Bref, tout ce qu’elle propose, elle-même, à la vente...
Nous ne le répéterons jamais assez,
si tu n'es pas fumeur, que tu n'es pas un vapoteur :
NE COMMENCE JAMAIS !