En janvier 2022, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a rendu un avis pour le moins nuancé sur la vape, affirmant que la
cigarette électronique ne devait pas être proposée aux fumeurs comme dispositif de sevrage tabagique dans un cadre médical.
Cet avis fut, on peut le comprendre, perçu comme une déclaration de guerre par les militants de la vape qui ont vivement protesté.
Pourtant, cet avis est logique. Le HCSP est une instance médicale et scientifique qui ne peut se prononcer que sur le fondement d’études rigoureuses. Or, c’est là que le bât blesse, le monde de la vape n’a pour le moment pas réussi à produire de telles études.
Du coup, dans le doute et en raison de ce sacro-saint principe de précaution, le HCSP n’avait pas d’autre choix que de ne pas recommander officiellement, et dans un cadre médical, la vape comme mode de sevrage tabagique. Il ne dit pas que la vape c’est mal. Il dit qu’il est incapable de se prononcer.
Alors que le rapport comportait par ailleurs un grand nombre de points positifs pour la vape qu’il aurait été possible de mettre en avant, les associations l’ont dénoncé en bloc et avec véhémence, renforçant auprès des médias l’idée selon laquelle le HCSP était hostile à la
vape, ce qui n’est absolument pas le cas. Elles se sont elles-mêmes tendu un piège. Une erreur tactique majeure…
L’avis du HCSP n’en reste pas moins problématique. Il constitue un aveu de faiblesse et un signe de lâcheté. En refusant de se prononcer, il sème la confusion et entretient la confusion. Car rappelons-le : La cigarette électronique est l’outil le plus efficace jamais inventé pour lutter contre le tabagisme et sauver des vies !