Une enquête américaine explique que l’utilisation de la cigarette électronique dévoile un taux de glycémie plus élevé chez des personnes à jeun (rappelons que c’est aussi le cas pour les personnes fumant la cigarette traditionnelle).
Ces résultats amènent à la conclusion que les personnes sont plus susceptibles d’être atteintes de prédiabète. Ce taux plus élevé de glycémie ne manifeste généralement pas de symptômes.
Le prédiabète peut être évité avec un changement de régime alimentaire pour éviter de basculer dans le diabète de type 2.
Les études comptent utiliser ces informations comme stratégie de prévention pour éviter aux jeunes de basculer dans le diabète.
Comment ces recherches ont-elles été menées ?
Des chercheurs du Behavioral Risk Surveillance System (BRFSS) ont utilisé des données recueillies entre 2016 et 2018 pour analyser l’association entre
cigarette électronique et prédiabète. Cette enquête a été menée via des appels téléphoniques !
Parmi les 600 046 répondants, 66 000 personnes (9%) qui déclarent avoir du prédiabète étaient des vapoteurs. Ces mêmes personnes déclarent avoir un style de vie plus à risque et une santé mentale plus mauvaise que les non-fumeurs.
Il a suffi de cet échantillon de personnes, sans preuves par analyses pour dénoncer que la cigarette électronique serait responsable du prédiabète.
Le chercheur principal Shyam Biswal de la Johns Hopkins Bloomberg School Of Public Health à Baltimore a même déclaré " nous avons été surpris des résultats associant le vapotage au prédiabète alors qu’elle est annoncée comme une alternative plus sûre que la cigarette. Comme dans la cigarette électronique, la nicotine peut avoir un effet néfaste sur l’action de l’insuline ".
Relevons qu’il parle de nicotine et non de la cigarette électronique en elle-même.
Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des Etats-Unis, les fumeurs de cigarettes traditionnelles auraient 30% à 40% plus de chance de développer un diabète.
Ils annoncent donc sans fondements que les
vapoteurs seraient donc dans le même cas que les fumeurs et ont donc déclaré " avec ces informations, le moment est venu d’intensifier nos efforts de santé publique pour promouvoir l’arrêt de la e-cigarette ".
Encore une " étude " de plus pour se donner raison de combattre la
vape après avoir interdit sur le territoire l’interdiction des eliquides arômatisés.