Les cigarettes électroniques jetables squattent de plus en plus les cours d’école et se taillent une place de choix sur les réseaux sociaux !
D'après une enquête du "Parisien" que je t'invite à lire ci-dessous, les puffs, ces cigarettes électroniques jetables, séduisent des adolescents de plus en plus jeunes. Aromatisées, colorées, ces vapes aux faux airs de bonbons, contiennent pourtant des doses non-négligeables de nicotine.
Un effet de mode propulsé par les réseaux sociaux :
L’emballage de ces sticks ressemble à ceux à des paquets de bonbons. Et leurs goûts très sucrés rappellent encore celui des confiseries : Raisin glacé, fruits rouges, marshmallow, ananas coconut, goyave mango.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux ados exhibent leur collection de « vapotes ». « Il y a des gars sur TikTok qui ont commencé à dire « Ouais c’est trop bon, on en achète tout le temps, c’est mieux que les clopes » et du coup l’effet de mode il a pris », explique un ado croisé à la sortie du lycée.
Comme toutes les
cigarettes électroniques, ces « puffs » sont strictement interdites aux moins de 18 ans.
Pourtant, devant le collège-Lycée privé La Tour, à quelques encablures de la tour Eiffel, ses adeptes sont tous mineurs et ne cachent pas se procurer ces produits sans aucune difficulté dans les tabacs.
« Ils ne vérifient pas l’âge », glisse un autre élève du lycée, qui a testé presque tous les goûts.
Pour les recalés, il est facile d’en commander sur Internet via des comptes Snapchat ou Instagram.
« On a vu que ça touchait beaucoup les mineurs ».
« Ce n’est plus trop un truc d’adolescent, c’est un truc de préadolescent de ouf », glisse Malek, scolarisé au lycée Colbert, dans le nord-est de Paris.
« Ce sont les 5e et 4e qui fument ça. J’en ai trouvé une dans la chambre de ma sœur, elle est en 4e et elle a 13 ans ».
Dans le XIXe arrondissement de Paris, un principal de collège s’est inquiété de ce nouvel engouement pour les « puffs » dans un mail : « Plusieurs élèves se procurent ces cigarettes et les introduisent au collège. Elles sont disponibles un peu partout », alerte le courriel, qui rappelle que ces produits contiennent de la nicotine.
De nombreux buralistes et boutiques spécialisées dans l’e-cigarette nous ont confié avoir refoulé de très nombreux jeunes mineurs qui tentaient de se procurer ces nouvelles vapes.
À quelques pas de la porte d’Aubervilliers, dans le XIXe arrondissement de Paris, un
magasin de cigarettes électroniques a même décidé d’arrêter de commercialiser ces modèles, arrivés sur le marché à l’été 2021.
« On a commencé à voir que ça touchait beaucoup les mineurs », glisse Fairouz Fentous, Responsable du Vapostore Paris Rosa Parks.
« Ça attirait aussi, entre autres, une clientèle qui n’était pas fumeuse », appuie Reda Amirouche, vendeur dans la même boutique.
« Et c’est là où ça a commencé à nous poser un problème au niveau de l’éthique. C’était très ciblé sur l’aspect récréatif. On n’était plus du tout dans le sevrage tabagique », décrypte-t-il.
Les jeunes sont des « pigeons »
En effet fumer des « puffs » régulièrement peut vite rendre dépendant Ces cigarettes jetables renferment de 0,9 % ou 1,7 % de la nicotine, même si des modèles à 0 % existent aussi.
« C’est un vrai piège. Très vite ça rend addict à la nicotine, dissèque Loïc Josseran, président de l’Alliance Contre le tabac.
« Par rapport à des
e-liquides ce n’est pas extrêmement dosé. Ce n’est pas tant et uniquement la teneur en nicotine, c’est la façon dont on va l’absorber. On est sur un produit sur lequel on va pouvoir tirer très fort très vite ».
La chaine M6 en parle également dans cette vidéo :
Il y a deux façons de voir la cigarette électronique :
Pour les
vapoteurs que nous sommes, la cigarette électronique aide chaque jour des milliers de fumeurs à arrêter de fumer, et par la même occasion de ne plus inhaler 7 000 produits chimiques toxiques qui se rendent directement dans ses poumons et se déversent dans son sang et ses organes.
Son objectif est de remplacer la cigarette de telle sorte à ce que vous puissiez sortir du tabagisme et, pourquoi pas, vous sevrer de la nicotine et sortir de votre addiction.
Les substituts nicotiniques ont pour rôle de minimiser les effets du manque dans l’optique de réussir à arrêter de fumer. La cigarette électronique avec nicotine est, en ce sens, un substitut nicotinique.
L’immense avantage de la vaporette sur la cigarette combustible classique est que vous pouvez réduire votre consommateur de nicotine.
Vous pouvez la diminuer comme vous le voulez et à votre rythme, jusqu’à atteindre un taux zéro de nicotine consommée par jour.
Pour les non vapoteurs :
Le vapotage peut représenter un risque pour la personne qui ne fume pas et qui n’a jamais fumé.
En ce sens, et comme pour la question de la dépendance à la vaporette, il faut séparer les situations.
La cigarette électronique est moins nocive que le tabac et elle l'est de loin...
L’absence de combustion de produits chimiques est meilleure pour votre santé. Néanmoins, la consommation de nicotine, qui reste toxique, peut avoir des conséquences sur le long terme, si vous n’entamez pas de sevrage.
D’un autre côté, la cigarette électronique peut s’avérer risquée pour les personnes qui n’ont jamais fumé et en particulier quand ces personnes vapotent de la nicotine.
Le risque d’addiction augmente, de même que les dangers liés à l’impact de la nicotine sur l’état de santé du consommateur.
La cigarette électronique peut donc créer une certaine dépendance, personne ne peut le nier.
Il y a donc du pour et il y a du contre !
Les réseaux sociaux sont plus destructeurs qu'autre chose par les phénomènes de mode qu'ils engrangent auprès la jeunesse… Et il n'est pas toujours bon de les suivre !!
Nous ne le répéterons jamais assez,
si tu n'es pas fumeur, que tu n'es pas un vapoteur :
NE COMMENCE JAMAIS !