Un comité de la Knesset (parlement) israélienne décidera bientôt d'approuver ou non l'énorme taxe sur les produits de vapotage imposée en novembre dernier par le ministère des Finances du gouvernement.
Cette taxe sera la plus élevée sur la vape au monde
La taxe est apparemment déjà en vigueur, mais elle doit être approuvée rétroactivement par la commission des finances de la Knesset, selon le chercheur israélien Zvi Herzig.
Le comité peut également modifier l'ordonnance, ce qui pourrait signifier réduire le taux de taxation extrême de près de 6,13 € par millilitre sur les
e-liquides et de plus de 8,76 € par dosette ou appareil jetable.
Les vapoteurs israéliens et les partisans de la réduction des risques doivent agir rapidement pour enregistrer leur opposition à la taxe auprès de leurs membres de la Knesset.
La commission des finances pourrait voter rapidement la taxe.
L'objectif de la taxe est la parité entre les prix des produits de vapotage et des cigarettes, un peu comme le libellé récemment retiré du projet de loi Build Back Better Act du Congrès américain et de certains projets de loi antérieurs infructueux.
Le régime fiscal du gouvernement impose une taxe de gros de 270 % soit plus de 11,39 nouveaux shekels israéliens (NIS) par millilitre (avec une taxe minimale de 21,81 NIS par ml) sur les e-liquides en bouteille.
Un NIS équivaut à 0,28 €, ce qui signifie que la taxe minimale sur les e-liquides serait de 6,11 € par ml.
La taxe minimale sur les dosettes préremplies ou jetables serait de 32,72 NIS chacune, soit 9,17 €.
Un article récent d'un groupe d'économistes de la santé, publié par le National Bureau of Economic Research, a montré que des taxes élevées sur les
cigarettes électroniques entraînent une augmentation du tabagisme chez les jeunes et les adultes.
Une taxe aussi élevée que celle-ci détruira le marché légal du vapotage en Israël.
Si la taxe reste en place, les ventes de produits de vapotage en Israël passeront rapidement au marché noir et de nombreux
vapoteurs reviendront aux cigarettes.