La cigarette électronique, étape suivie par de plus en plus de fumeurs qui souhaitent arrêter.
D’après une étude commandée par Santé Publique France, en 2020, 37,4% des 18-75 ans ont essayé la cigarette électronique ?
Depuis début novembre 2021, 52 000 personnes sont dans les starting-blocks pour le mois sans tabac (125 000 en 2020).
Parmi les substituts proposés, la
cigarette électronique ressort de façon majoritaire. Devant les méthodes médicamenteuses (gommes et patchs). Le recours au médecin reste minoritaire.
Une étude, publiée en 2019 par Santé Publique France, révèle qu’entre 2010 et 2017, 700 000 fumeurs ont arrêté l’usage du tabac grâce à la cigarette électronique. Cette même étude fait ressortir deux autres faits :
- Le nombre de fumeurs quotidiens a été divisé par deux parmi les utilisateurs de cigarette électronique.
- Pour les vapo-fumeurs, 80% d’entre eux ont réduit leur consommation de tabac.
Plébiscitée par les jeunes ?
Le discours de deux responsables de
boutique de vape, dans le Puy-de-Dôme, concorde.
D’après eux, " ce qui a évolué, c’est la proportion de jeunes [entre 19 et 24 ans] qui souhaitent arrêter le tabac et s’orientent vers la cigarette électronique ".
Ces dernières années, le produit s’est démocratisé. Le public est également plus sensibilisé aux problématiques de santé.
De plus, le public qui se tourne vers la cigarette électronique " a déjà tout essayé pour arrêter de fumer ".
Beaucoup moins dangereux que le tabac
C’est un outil très intéressant, beaucoup moins dangereux que le tabac. On n’y retrouve pas de monoxyde de carbone, ni d’agents cancérigènes présents dans la cigarette.
Cependant, le docteur Schmitt-Dischamp (psychiatre et addictologue hospitalier) ne " la propose pas en première intention ", sans pour autant décourager sa patientèle qui l'utilise déjà.
Un problème se pose cependant pour les
vapoteurs qui continuent à fumer. Dans ce cas, l’équipe va voir avec le patient les démarches à initier pour qu’ils abandonnent la cigarette (substitut…).
Nuance apportée par le médecin interviewé : " le but n’est pas d’encourager les gens. Il faut être prudent, le risque d’une dépendance à la nicotine reste présent ".