L’institut B.V.A. lance chaque année un sondage commandé par Sovape et ce, depuis 2019. Il concerne les risques du vapotage par rapport au tabagisme ainsi que ceux de la nicotine et du risque de cancer.
Sovape a profité de la publication des résultats du sondage de cette année, pour inviter les médecins à s’associer à un appel à une meilleure utilisation de la
vape pour arrêter de fumer et donc lutter contre le cancer par la même occasion.
A ce jour, soixante médecins ont répondu présents.
Dans ce message, il est proposé d’intégrer le vapotage dans les plans de lutte contre le cancer comme une opportunité pour mieux combattre le premier facteur à risque qui est le tabagisme.
Alors qu’une mauvaise image et des réglementations lui nuisent et ne favorise pas son accès et par conséquent son efficacité.
Dans ce dernier sondage, on peut d’ailleurs constater que 80 % des Français croient que la nicotine est cancérigène (en hausse de 2 points par rapport à 2020). Et il y en a 77 % qui ne savent pas que vapoter est beaucoup moins risqué que fumer (en hausse de 2 points également). On retrouve malheureusement chaque année ces représentations erronées par rapport à la réalité.
En effet, il s’avère que 99 % des
vapoteurs ont réussi à réduire la consommation de cigarette ou à l’arrêter totalement, alors que les réglementations se préoccupent principalement de la peur que des non fumeurs, et surtout des jeunes, l’utilisent.
Il parait pourtant clair que depuis plus de dix ans, vaper sert à sortir du tabagisme et n’en est pas une entrée. On peut même ajouter que plus il y a de vapotage, plus le tabagisme des jeunes baisse.
Pour exemple de réglementations qui posent questions, en France, la publicité pour le vapotage ainsi que sa « propagande » sont interdites.
Le flaconnage limité à 10 ml par l’Europe augmente le prix pour les consommateurs.
Et bien que créées pour protéger, on n’a jamais mesuré l’impact ni même l’intérêt de ces mesures.
Et il en va de même pour les projets européens de limiter les arômes dans les
eliquides et de créer de nouvelles taxes en plus de la T.V.A, en termes de conséquences néfastes pour les personnes qui souhaiteraient utiliser ce moyen de se sevrer du tabac.
Le message de Sovape évoque aussi le fait que les pouvoirs publics et les autorités de santé ne se sont pas du tout engagés dans le vapotage.
Cela n’est d’autant pas acceptable, qu’ils se sont montrés capables, dans la lutte contre la Covid 19, d’une forte mobilisation des professionnels de santé dans le but de protéger et en établissant une balance bénéfice / risque.
Il est aussi précisé dans ce même message que ces derniers doivent se saisir de cette opportunité inédite et historique pour encore diminuer le tabagisme et ses incessants méfaits.
Toujours dans ce message, il est demandé que les plans de lutte nationaux et supranationaux (Commission Européenne) intègrent le vapotage et favorisent les conditions de son efficacité. Autre demande, évaluer ses éventuels risques en se basant sur des avérés.
Pour terminer, Sovape appelle tous les professionnels de santé s'occupant de patients dépendants au tabac, d’exiger des pouvoirs publics et des autorités sanitaires qu’ils changent leur posture vis-à-vis de la
cigarette électronique au moment où les plans de lutte contre le cancer sont discutés.