Démontage des études sur la vape

Plusieurs centaines d’études publiées sur la vape depuis 2015, ont été passées en revue par des chercheurs du monde entier.

Ceci avait pour but de vérifier, de faire le tri et de valider les résultats les plus probants concernant les risques pour la santé liés au vapotage…

Leur principale conclusion :

Le Vapotage ne serait pas responsable de maladies cardiovasculaires ni de dommages respiratoires sur du long terme…

Il s’agit là d’un vrai travail scientifique d’ampleur internationale, coordonné par Cother Hajat de l’Institut de santé publique de l’Université d’Al Ain, aux Émirats arabes unis, réalisé avec des experts Américains, Anglais, Italiens… Qui ont passé en revue 755 études consacrées à la vape, publiées entre le 1er janvier 2015 et le 1er février 2020 dans les principales revues scientifiques du monde entier.

Leur objectif :

Mesurer l’impact du vapotage sur la santé afin d’aboutir à des conclusions plus solides et synthétiques.

À cette occasion, les chercheurs ont constaté que beaucoup d'études publiées étaient généralement médiocres, alors qu'elles étaient destinées à éclairer les gouvernements, les politiques… Et elles ont influencé la perception du public des risques pour la santé liée à l’utilisation de la vape !

En résumer, de nombreux travaux qui ont pourtant servi à justifier des politiques de plus en plus répressives, manquent clairement de rigueur.

La quantité, plutôt que la qualité :

Les chercheurs soulignent notamment les faibles échantillons souvent considérés. Mais aussi le biais idéologique qui caractérise de nombreuses études.

Selon leur décompte, 73 % des études mettent en avant « les aspects négatifs sur la santé », 22 % les bienfaits et 2 % les deux aspects à la fois.

« Les études futures devront donner la priorité à une exploration à la fois des inconvénients et des avantages potentiels », soulignent-ils.

Le principal enseignement qu’ils ont pu tirer de leurs recherches :

" Notre étude n’a pas démontré que la vape est à l’origine de problèmes cardiovasculaires. Au contraire, elle est bénéfique pour les patients hypertendus ", écrivent-ils en conclusion.

Le passage du tabagisme à la vape entraîne également une réduction des maladies pulmonaires obstructives chroniques, sans preuve de dommages respiratoires à long terme ou de détérioration de la fonction pulmonaire.

Plus généralement, l’étude confirme « le consensus selon lequel le vapotage est bien plus sûr au regard des risques liés à la consommation de cigarettes.

Parmi les orientations à prévoir et les sujets d’étude insuffisamment abordés, les chercheurs ont observé qu’il manquait en priorité de recherches sur d’autres effets sur la santé tels que la santé mentale ou le cancer.

Mais dans l’immédiat, leur synthèse de travaux parmi les plus rigoureux ne montre que des bienfaits pour la vape.

Une conclusion qui pourrait éclairer les pouvoirs politiques et contredire l'OMS qui persiste ses offensives contre le vapotage !