Aujourd’hui nous allons parler de CBC !
Il faut tout d’abord savoir qu’il n’existe pas moins d’une centaine de cannabinoïdes, des molécules naturellement produites par le plant de cannabis et capables d’interagir sur notre organisme.
Pour les plus connus nous avons évidemment le
CBD et ses effets relaxants, mais aussi le THC, son jumeau interdit à cause de ses effets psychotropes.
Mais très peu d'entre nous connaissent le CBC…
Petit nouveau dans la liste des cannabinoïdes suscitant l’intérêt du public, le cannabichromène (ou CBC) fait une entrée dans la liste des composants de plus en plus de produits dérivés du cannabis.
Composant rare mais bien là, présentant des caractéristiques uniques, il attire pour le potentiel de ses effets.
Qu’est-ce que le CBC ?
Le cannabichromène est un cannabinoïde naturellement produit par le cannabis, en faisant donc plus précisément un phytocannabinoïde.
Généralement abrégé en CBC, on le trouve parfois évoqué sous des noms proches et néanmoins synonymes : cannabichrome, cannanbichromène, pentylcannabichromène ou encore cannabinochromène.
Découvert pour la première fois en 1966 par le professeur Mechoulam, professeur qui avait déterminé la structure exacte du CBD en 1963, il est l’un des cannabinoïdes les mieux connus.
Pourtant, il reste beaucoup à découvrir à son sujet !
On sait cependant d’ores et déjà que la molécule de cannabichromène a beaucoup en commun avec les autres cannabinoïdes, et notamment le CBD, le THC ou encore le CBG.
Plus rare que ses plus célèbres cousins, le CBC est produit en quantités similaires au CBN. Il est ainsi rare de trouver une variété de chanvre capable de produire des fleurs avoisinant ou dépassant les 1% de CBC pour l’instant.
S’il est aussi intéressant pour la communauté scientifique et les consommateurs de CBD, c’est cependant avant tout pour ses effets.
Un cannabinoïde atypique
Si l’on s’intéresse d’un peu près au cannabis et à son action sur l’organisme, on tombe rapidement sur de nombreux articles expliquant l’existence et le fonctionnement du système endocannabinoïde et des capteurs CB.
En effet, se fixant aux récepteurs CB1 et CB2 présents dans le corps humain, que le CBD et ses cousins peuvent notamment agir sur notre système nerveux et notre système immunitaire.
Voilà une première particularité du cannabichromène puisque la molécule de CBC n’interagit pas tant sur les capteurs CB, mais plutôt sur les récepteurs TRP.
C’est là tout l’intérêt du CBC puisque ces récepteurs se trouvent essentiellement dans l’enveloppe cutanée et interviennent directement dans le traitement des douleurs nociceptives, liées à une lésion des tissus.
En gros elles concernent aussi bien les coupures, les fractures, et lesbrûlures.
Avec le CBC, on se retrouve donc avec une molécule qui :
- Ne présente pas les effets indésirables du THC (il n’est ni psychotrope, ni addictif et par conséquent parfaitement légal).
- Partage de nombreux points communs avec le CBD, une molécule aux effets vertueux sur l’organisme.
- Pourrait en plus nous faire profiter de son action sur les récepteurs TRP.
Mais les écrits scientifiques dédiés à la molécule de CBC et ses effets sont encore maigres.
Quelques zones d’actions semblent pourtant se détacher, laissant percevoir le potentiel du cannabichromène.