Après la décision prise en décembre 2019 d’interdire la vente de tabac et produits de vapotage aux moins de 21 ans aux Etats-Unis, 2 nouvelles lois viennent s’y ajouter.
En effet, le 02 janvier 2020 une réglementation fédérale vient interdire les
pods avec des arômes et l’US Postal Service n’a désormais plus le droit d’acheminer des produits de vapotage à travers le pays. Entre la Covid et l’usage en 2019 de produits achetés au marché noir, qui avait causé la mort de plus de 40 personnes, on se doutait que les Etats-Unis comptaient durcir leur réglementation.
Interdiction des arômes dans les pods
A partir de février 2020, seuls les arômes tabac et menthol resteront autorisés sur les pods (système fermé). La FDA (Food and Drug Administration) accepte toujours les
eliquides arômtisés de toute nature sur les systèmes ouverts.
Le leader en bureau de tabac Juul avait déjà anticipé cette évolution en stoppant en automne 2019 la vente de ses « pods » fruits, crème, concombre…
US Postal Service n’a plus le droit de transporter de produits de vapotage
Désormais les entreprises du secteur de
vapotage ne pourront recourir qu’aux transports privées (UPS ou FedEx) mais avec des conditions rigoureuses :
- Livrer en mains propres à une personne majeure (21 ans aux E-U)
- Collecter auprès du client les éventuelles taxes locales ou fédérales s’appliquant aux produits
- Tenir à disposition des autorités une liste exhaustive des clients livrés avec leurs coordonnées
Rappelons que l’US Postal Service est une agence rattachée directement au gouvernement fédéral. C’est la plus grosse société de transport et le troisième employeur des États-Unis.
Les coûts de transports vont donc augmenter et rendre le vapotage plus cher.
Petite note à part, le nouveau président Joe Biden risque de durcir encore plus par la suite les réglementations sur le vapotage :
« Je n’ai rencontré aucun des petits commerçants qui vendent des produits de la vape. Et donc, si la science a démontré que le vapotage fait de gros dégâts, alors je me fiche de ce qu’elle fait à un petit entrepreneur qui vend ce genre de produit. Si cela endommage les poumons, si cela cause le genre de dommage qui est rapporté par certaines études. S’il s’avère que c’est le cas, je l’éliminerais. Je le ferais, je le poursuivrais avec acharnement. »
La seule bonne nouvelle est que la FDA accepte encore les arômes (sauf pod) et les considère donc non dangereuses. Les américains sont un peu plus chanceux que leurs voisins canadiens, mais comme partout ils vont voir les prix de leurs produits de vapotage augmenter et ils seront « fichés » via les listes des livreurs…