Décidément… les adolescents sont plein de mauvaises ressources. Avec la viralité des réseaux sociaux, de nombreuses tendances stupides comme celle d'avaler une capsule de lessive en se filmant émergent régulièrement. Aujourd'hui il s’agit du “juuling” et elle concerne la cigarette électronique… on vous explique !
On ne compte plus les dangereux challenges que les adolescents s’attachent à trouver pour impressionner la galerie. Après le Tide Pot Challenge ou le Hot Coil challenge voici venu le petit dernier : le juuling. Mais contrairement aux challenges évoqués juste avant, le "juuling" concerne la
cigarette électronique.
La tendance a émergé au printemps dernier aux Etats-Unis. De plus en plus d’élèves se procurent cette cigarette électronique baptisée "
Juul" qui ressemble à s’y méprendre à une clé USB et qui est (pour l’instant) uniquement commercialisée aux Etats-Unis. "Les gens vont dans les toilettes pour fumer en cachette entre les heures de classe ou pendant les cours" raconte un étudiant.
Et comme l’explique Leigh Dunanvan, la principale au lycée Godwin, "les enfants sont toujours en quête de nouvelles expériences. Je ne pense pas qu'ils ne rendent compte des dangers".
Matt Myers, responsable d'une campagne anti-tabac pour enfants aux Etats-Unis explique que le problème de fond vient du fait que cette cigarette électronique a été pensée pour les adolescents et que son marketing est clairement orienté pour séduire cette cible bien particulière. Elle ressemble à un gadget et cela la rend attirante, sans parler des saveurs "friendly" que l’on peut choisir comme la crème brûlée par exemple.
Pour ce spécialiste “c'est le produit 'parfait parce que les enfants n'ont pas la moindre idée qu'un objet aussi élégant, moderne, et high tech pourrait se révéler dangereux”.
Si la vente de cigarette électronique est interdite aux mineurs il est toutefois très facile de s’en procurer sur internet. Le risque est de provoquer l’addiction chez les jeunes puisque les
e-liquides contiennent une forte dose de nicotine. L’important est donc d’en discuter ouvertement avec son enfant et de lui présenter les risques sur le long terme.
Source : Au féminin