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La confédération des buralistes veut transformer la profession suite à la hausse du prix du tabac

La confédération des buralistes veut transformer la profession suite à la hausse du prix du tabac
Philippe Coy, président de la confédération des buralistes assure que la profession saura relever le défi de la hausse du prix du tabac en compensant avec d'autres services à l'avenir.

Le prix des cigarettes va augmenter autour de 8 euros le paquet, soit une hausse d'un euro en moyenne qui illustre la volonté du gouvernement de faire chuter la consommation de tabac. C'est la deuxième hausse mise en oeuvre depuis l'arrivée du nouveau gouvernement après quatre années de stabilité. Philippe Coy, président de la confédération des buralistes et invité de Radio Brunet ce mercredi, n'est pas en colère contre cette mesure, mais estime qu'il faut un véritable "plan de transformation" de sa profession pour accompagner cette hausse progressive.

Ca fait grise mine, je ne vais pas vous dire le contraire. L’avantage est que M. Macron a dit pendant la campagne qu’il voulait un paquet à 10 euros. Pour une fois on a un politique qui dit, et qui fait. Je ne vous dit pas que ça me plaît, je vais, de là, partir sur un plan de transformation du réseau des buralistes.

Un entrepreneur doit être conscient de l’évolution de son business

Il explique également que sa confédération n'est pas opposée aux mesures de santé publique. Au contraire, il propose même à la ministre de la Santé que les buralistes soient acteurs du mois sans tabac. "Qui mieux que nous peut apporter ce message ?", avance-t-il.

Pour sauver leur chiffre d'affaires en revanche, la diversification des services proposés par les buralistes devrait donc être accélérée ces prochaines années. "Le tabac, c’est notre ADN. Et je suis très fier d’être un buraliste. Mais un entrepreneur doit être conscient de l’évolution de son business."

On est déjà le premier établissement bancaire en terme d’ouvertures mensuelles

Que vendre pour compenser une éventuelle baisse de la consommation de tabac dans les années à venir ? "La cigarette électronique", lance Philippe Coy dans un premier temps.

"Nous sommes également sur des recherches sur la digitalisation avec les services bancaires. On est le premier établissement bancaire en termes d’ouvertures mensuelles. Plus de 30 000 comptes par mois s’ouvrent chez nous. Nous avons relevé un défi énorme. Demain, le buraliste sera le 'drugstore' du quotidien des Français et nous saurons répondre aux attentes des Français avec des offres innovantes", conclut-il en évoquant la volonté que les buralistes soient plus impliqués dans la réception et le stockage de colis.




Source : BFMTV
voopoo

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