Malgré les limitations de l'usage de la cigarette électronique, un business florissant en France

Le journal Suisse Le Temps interroge Brice Lepoutre, président de l’Aiduce, à propos de la tendance en France et de son analyse de la situation et de ses raisons.

L’Aiduce note le tassement des ventes d’e-cigarette et regrette la conjointe remontée du tabagisme, en rapport avec des messages négatifs générant l’inquiétude des futurs utilisateurs. L’association de son côté essaie d’informer les différents acteurs.

Le marché de la " vape " se professionnalise. Mais le chiffre d’affaires des boutiques a baissé avec la multiplication des points de vente. L’Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique relève une " reprise du tabac en lien avec des messages négatifs sur le vapotage ".

Pour rappel en fin 2013, la cigarette électronique et les e-liquides nicotinés avait explosé en France. A l'époque une boutique, même très mal placée, avait sa chance. ­Entre octobre 2013 et janvier 2014, certaines boutiques voient leur chiffre d’affaires mensuel divisé de moitié.

Un autre point qui explique cette baisse, les vapoteurs sont déjà équipés en matériel. Désormais, environ 70% du chiffre d’affaires provient de la vente de fioles de liquides nicotinés. Sans parler, des contrefaçons chinoises, avec des réservoirs qui fuient, des batteries qui chargent mal et qui ne s’éteignent pas automatiquement. Ce marché parallèle donne une mauvaise réputation de l’e-cigarette. Malgré les restrictions prévues en France autour de l’usage de ce produit, le marché de la vape garde un magnifique avenir. A Paris, l’Association indépendante des utilisateurs de cigarettes électroniques (Aiduce) confirme le tassement de la croissance des ventes d’e-cigarettes. Et pour la première fois depuis 2013, le tabac remonte.

Mais cette lutte n'est pas encore finie !

Source : Le Temps